Ce projet… Oh quel projet ! Depuis quelques années, je le remets à plus tard ; je le pense, je le repense ; je choisis une date, et ensuite, prise par le tourbillon d’activités dans lequel mon premier amour (Dakar) s’amuse sournoisement à me perdre, je le remets dans un tiroir.
Parfois, lorsque loin de Dakar, j’essayais de consoler mon cœur émotif, jamais habitué à se séparer de sa bien-aimée, comme enfant, je pleurais ma mère pendant de longues heures, je me disais que j’allais commencer…
Enfin, je m’y mets. J’ai passé beaucoup de temps à essayer de streamliner mes idées, pour avoir une idée claire et concise de la direction que je souhaitais prendre, à travers cette plume. Mais encore, pourquoi me limiter ? Je suis caractérisée par des passions multiples, pas forcément cohérentes. Je suis moi-même assez particulière comme personne. Pourquoi me mettre des carcans, pourquoi me limiter là où je pourrais partager tellement plus ?
Ici, vous trouverez tout d’abord, ma passion pour mon Sénégal natal. Une passion tantôt douce, tantôt dure, par souci de véracité et de franchise. Cette passion a plusieurs corolaires : l’entreprenariat, l’action sociale, la mode, ou encore le maquillage. Ne vous-avais-je pas prévenus que le tout ne serait pas forcément cohérent ?
J’écris surtout, parce que la plume est thérapeutique, aussi bien pour celui qui la manie que pour celui qui en lit le résultat. Je suis de cette génération, addict de ces mots que Mariama Bâ utilisa pour débuter ce mythique roman qui berça nos adolescences, bien au-delà des frontières de Sunu Gaal. Cette génération fascinée par Lingueer Ramatou, personnage effrayant et imposant à la fois…
Me revoilà empruntant une tangente, comme je suis sûre de faire très souvent. Je mets donc fin ici, à ce billet introductif, qui je l’espère, servira d’invitation à cette nouvelle aventure que j’ai hâte de débuter, avec vous.
